Contexte du Blocus à Gaza
Depuis mars 2025, la situation humanitaire à Gaza est marquée par un blocus israélien empêchant l'acheminement des aides humanitaires. Cette situation suscite une vive réaction internationale, notamment de la France, à la suite de l'interception du voilier Madleen, transportant des militants pro-palestiniens et de l'aide humanitaire.
Déclaration d'Emmanuel Macron
Lors du sommet des Nations Unies sur l'océan à Nice, le 9 juin 2025, le président français Emmanuel Macron a exprimé son indignation face au blocus humanitaire à Gaza. Il a qualifié le blocus de "scandale" et de "honte", réitérant son appel à un "cessez-le-feu", à la "libération des otages" retenus à Gaza, et à la "réouverture des routes humanitaires".
Arraisonnement du Voilier Madleen
Le voilier Madleen, parti d'Italie le 1er juin dans le but de "briser le blocus israélien", a été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza. Parmi les militants à bord se trouvaient notamment la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée française Rima Hassan. L'incident a eu lieu dans les eaux internationales, selon l'organisation Freedom Flotilla Coalition, qui dénonce une "violation manifeste des lois internationales".
Réaction Française
La France, à travers le ministère des Affaires étrangères, a assuré avoir suivi la situation avec une grande vigilance. Le président Macron a déclaré que "tous les messages" avaient été transmis aux autorités israéliennes pour garantir la sécurité des ressortissants français à bord et faciliter leur retour en France. Le ministre français des Affaires étrangères a souligné l'importance de la protection consulaire pour les militants et a indiqué avoir demandé aux autorités israéliennes de permettre un retour rapide de ces passagers.
Contexte de la Crise à Gaza
La crise actuelle s'enracine dans la conflictualité israélo-palestinienne, exacerbée par le conflit déclenché par une attaque du Hamas en octobre 2023, qui a conduit à de lourdes pertes humaines des deux côtés. Selon les rapports, environ 54 880 Palestiniens et 1 218 Israéliens ont été tués, en majorité des civils. La communauté internationale reste divisée, mais plusieurs acteurs, dont la France, continuent de plaider pour une cessation des hostilités et un accès humanitaire sans entraves à Gaza.