Contexte général
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le 31 décembre 2024 la fin de toutes les présences militaires étrangères au Sénégal à partir de l’année 2025. Cette décision s'inscrit dans une démarche de souverainisme et de redéfinition des partenariats stratégiques du pays, notamment en matière de défense et de sécurité.
Détails de l'annonce
Le président Faye, élu en mars 2024, a déclaré avoir instruit le ministre des Forces armées de développer une nouvelle doctrine de coopération, impliquant la fermeture de toutes les bases militaires étrangères présentes sur le territoire sénégalais. La France, qui maintient actuellement trois bases, est directement concernée par cette décision.
Objectifs et motivations
Cette annonce s'aligne sur la vision politique du président Faye qui prône une rupture avec les systèmes antérieurs, un panafricanisme de gauche et la fin de la dépendance vis-à-vis de l’étranger. La mise à jour de la doctrine militaire sénégalaise vise à renforcer la souveraineté nationale et à cesser toute dépendance militaire envers des puissances étrangères.
Implications pour les partenaires internationaux
Bassirou Diomaye Faye a souligné que « tous les amis du Sénégal seront traités comme des partenaires stratégiques » dans ce nouveau cadre de coopération. Il précise que cette réforme de la coopération doit permettre des interactions ouvertes, diversifiées et décomplexées avec d'autres nations, notamment celles souhaitant maintenir des relations étroites avec le Sénégal.
Perspectives futures
En parallèle, le président sénégalais a également annoncé plusieurs réformes internes, comme la soumission prochaine de nouvelles lois pour renforcer la transparence gouvernementale et la lutte contre la corruption. Il envisage également de faciliter l'implication des citoyens dans la vie publique et économique à travers diverses initiatives prévues pour 2025.
Conclusion
Cette décision marque un tournant significatif dans la politique étrangère et de défense du Sénégal, visant à renforcer l'autonomie stratégique du pays tout en réorganisant ses relations internationales.