Contexte
Le conflit entre Israël et le Hamas a entraîné d'importantes opérations militaires et une crise humanitaire dans la bande de Gaza. L'attaque du 7 octobre 2023 a provoqué des centaines de morts et des enlèvements, et les combats ont causé des destructions étendues et des déplacements massifs de population.
Déclarations et déplacement présidentiel
Avant et pendant un déplacement officiel en Israël puis en Égypte, le président des États‑Unis, Donald Trump, a annoncé depuis son avion que « la guerre est terminée ». Il a repris cette affirmation à son arrivée à la Knesset et lors de sa présence à Charm el‑Cheikh. Son voyage comprenait des rencontres bilatérales et la coprésidence d'un sommet international consacré à la stabilisation et à la gouvernance de la bande de Gaza.
Modalités de l'accord
L'accord en discussion prévoit un cessez‑le‑feu assorti d'échanges d'otages et de prisonniers. La première phase programmée prévoit la remise simultanée d'un groupe d'otages vivants détenus à Gaza en contrepartie de la libération de détenus palestiniens par Israël. Une seconde phase prévoit, selon l'accord, la restitution des corps des victimes décédées.
Israël devait libérer un ensemble de détenus, incluant des personnes condamnées pour des crimes graves ainsi que des mineurs et des Palestiniens arrêtés depuis le début du conflit. L'application des mesures dépend de vérifications et d'étapes coordonnées entre les parties et des intermédiaires internationaux.
Positions des acteurs
La Maison‑Blanche a présenté l'accord comme marquant la fin du conflit. Le gouvernement israélien a souligné des succès militaires tout en estimant que la situation restait fragile et que certaines menaces demeuraient. Le Hamas a accepté des dispositions limitées pour permettre l'échange d'otages mais a refusé un désarmement immédiat. Plusieurs États arabes ont exercé des pressions diplomatiques pour faciliter la conclusion d'un compromis.
Gouvernance et force de stabilisation
Le sommet organisé en Égypte s'est penché sur la gouvernance future de la bande de Gaza et sur le déploiement possible d'une force internationale de stabilisation. Les discussions ont porté sur la formation et l'encadrement d'agents palestiniens, la constitution d'un comité technique pour la gestion locale et sur les contributions éventuelles de forces internationales ou régionales. Israël a demandé le maintien d'une zone tampon le long de la bande de Gaza, proposition rejetée par des représentants palestiniens.
Situation humanitaire
Les combats ont provoqué des destructions à grande échelle, des déplacements massifs et des besoins humanitaires considérables en abris, nourriture, eau et soins médicaux. Les organisations humanitaires ont aussi alerté sur les risques liés aux munitions non explosées et à l'effondrement des infrastructures sanitaires et logistiques.
Incertitudes et suite
Un cessez‑le‑feu et des engagements formels ne garantissent pas l'absence de reprise des hostilités. Des points de désaccord subsistent, notamment sur le désarmement du Hamas, la présence militaire israélienne, les zones tampons et la gouvernance locale. Les prochaines étapes comprennent la mise en œuvre des échanges convenus, le déploiement et la supervision d'une éventuelle force internationale et des négociations sur la structure de gestion de la bande de Gaza. L'évolution dépendra des choix politiques des acteurs et de la capacité des mécanismes internationaux à assurer le respect des engagements.