Présentation
Michel Cortet, garagiste, a été jugé pour des faits de viol, d'agressions sexuelles et de tentatives de viol commis sur plusieurs femmes, parfois mineures. Les faits évoqués devant la cour couvrent la période de 2009 à 2022 et se sont déroulés dans le département de la Corrèze et dans les Pyrénées-Orientales.
Faits reprochés
Les procédures décrivent des agressions commises à domicile et à l'arrière d'un véhicule utilitaire. Plusieurs victimes ont porté plainte : dix plaignantes ont été entendues au cours de l'instruction et de l'audience. Certaines d'entre elles étaient mineures au moment des faits.
Identification et éléments matériels
L'identification du mis en cause est intervenue en 2022 après le signalement par un parent concernant des attouchements subis par une fillette de six ans. Lors d'une perquisition au domicile de l'intéressé, des enregistrements vidéo et plusieurs appareils d'enregistrement ont été saisis. Des images présentées aux magistrats montraient des actes commis sur plusieurs personnes.
Mode opératoire et expertises
L'enquête et les auditions ont mis en évidence un mode opératoire reposant sur l'enregistrement des actes. Des expertises psychiatriques et des éléments d'enquête ont qualifié le comportement du prévenu de manipulateur et ont souligné la répétition des faits selon ce qui a été décrit comme un « mode opératoire signature », notamment par l'usage et le positionnement d'appareils d'enregistrement.
Procès et réquisitions
Au cours du procès, l'avocate générale a requis une peine de vingt ans de réclusion criminelle, invoquant la « sérialité », la gravité et la durée des faits. Elle a demandé l'application d'une période de sûreté correspondant aux deux tiers de la peine, ainsi qu'un suivi socio-judiciaire assorti d'une injonction de soins.
La défense a contesté certaines qualifications et a demandé, pour certaines affaires, des décisions plus favorables, en mettant notamment en avant des éléments relatifs à la situation des victimes et à la reconnaissance partielle des faits par l'accusé.
Certaines vidéos ont été examinées en audience, à huis clos et sans le son. Des victimes ont témoigné de l'impact des faits sur leur vie et leur santé psychologique.
Condamnation et mesures prononcées
La cour a condamné Michel Cortet à vingt ans de réclusion criminelle, prononcée en novembre 2025. La peine est assortie d'une période de sûreté des deux tiers. Un suivi socio-judiciaire de douze ans, accompagné d'une obligation de soins, a été ordonné. La décision inclut une interdiction définitive d'exercer toute activité en contact avec des mineurs.
Déclarations des parties
L'avocate générale a souligné la répétition des infractions et la dangerosité alléguée du prévenu. La défense a présenté des éléments visant à nuancer la qualification de certains actes et a demandé des décisions adaptées pour certaines incriminations.
Plusieurs victimes ont décrit en audience les conséquences des faits sur leur vie : perturbations des relations affectives et sexuelles, perte de repères et effets psychologiques durables.
Questions procédurales en suspens
Le dossier comportait plusieurs questions d'appréciation factuelle et pénale examinées par la cour au cours du procès. Les éléments présentés en audience ont permis la qualification des faits et la détermination des peines prononcées.








